Le doggy bag, répandu aux Etats-Unis, s’installe depuis peu en France. Cette pratique consiste à emporter, dans un emballage (barquette ou boîte) tout ce qui n’a pas été consommé au cours d’un repas pris au restaurant.
Depuis le 1er janvier 2016, dans le cadre de la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire, les restaurants qui servent plus de 150 repas par jour sont contraints de trier et de valoriser leurs déchets alimentaires. Le doggy bag fait partie des solutions préconisées par les professionnels du secteur de la restauration pour lutter contre ce gaspillage.
D’un point de vue réglementaire, rien ne s’oppose à ce que le consommateur emporte ce qu’il n’a pas consommé, à partir du moment où les produits non consommés sont réglés.
Le restaurateur n’est pas tenu de fournir des contenants pour emporter les restes de nourriture et peut choisir de facturer de tels contenants si le consommateur en fait la demande, en supplément du prix du repas. Dans ce cas, il doit informer le consommateur du prix de cette prestation. Dans l’éventualité où il choisit de fournir ces contenants, à titre gratuit ou onéreux, il a la responsabilité de s’assurer qu’ils sont adaptés au contact des denrées alimentaires.
Source : Quand la cuisine se réinvente – site de la DGCCRF, publié le 10 juillet 2017
Texte de référence : loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire