À partir du 22 décembre 2024, une visite classique chez le généraliste coûtera 30 €, contre 26,50 € actuellement. Cette augmentation concerne le montant des consultations chez le médecin généraliste et la plupart des spécialistes. C’est ce que prévoit l’accord signé entre l’Assurance maladie et les médecins libéraux le 4 juin 2024. Cet accord restera valable pour une durée de 5 ans.
Quel sera le tarif d’une consultation chez un généraliste à partir de décembre ?
L’arrêté du 20 juin 2024 portant approbation de la convention nationale organisant les rapports entre les médecins libéraux et l’Assurance maladie a été publié au Journal officiel du 21 juin 2024.
À partir du 22 décembre 2024, une visite chez le généraliste coûtera 30 €, contre 26,50 € actuellement. Pour les enfants de moins de 6 ans, la consultation passera à 35 €, contre 31,50 € jusqu’à présent.
Depuis le 15 mai 2024, la participation forfaitaire, c’est-à-dire la contribution du patient qui ne fait l’objet ni de remboursement de l’Assurance maladie ni de la complémentaire santé, a doublé pour passer de 1 à 2 €. Cette hausse du reste à charge s’applique dans le cadre d’une consultation ou d’un acte réalisé par un médecin, qu’il soit généraliste ou spécialiste, ainsi que pour les examens radiologiques ou analyses de biologie. En revanche, elle ne s’applique pas pour les gestes pratiqués par une sage-femme, un chirurgien-dentiste ou encore un auxiliaire médical. Elle ne concerne pas non plus les bénéficiaires de la Complémentaire santé solidaire, de l’aide médicale d’État (AME) ainsi que les femmes enceintes depuis plus de 6 mois ou ayant accouché il y a moins de 12 jours.
À noter : les taux de couverture par l’Assurance maladie et les complémentaires santé restent inchangés (l’Assurance maladie prendra bien en charge 70 % du montant de la consultation et les mutuelles 30 %) à la suite de l’augmentation du tarif des consultations.
Quelles seront les hausses de tarif chez les spécialistes à partir de décembre ?
Les montants des consultations des pédiatres augmentent au 22 décembre 2024 :
- pour un enfant de moins de 2 ans : la consultation fixée à 38,50 € passera à 39 € en décembre pour atteindre 40 € en juillet 2025 ;
- pour un enfant de 2 à moins de 6 ans : le prix évolue de 33,50 € actuellement à 35 € en décembre. De plus, les actes techniques sont revalorisés, tout comme les avis ponctuels de consultant (APC).
La consultation coordonnée chez le psychiatre, neuropsychiatre ou neurologue, fixée à 51,70 €, passera à 55 € en décembre pour atteindre 57 € en juillet 2025. Le prix d’une consultation en pédopsychiatrie (étendue jusqu’à 25 ans) atteindra 75 €.
La consultation coordonnée chez le gynécologue médical, fixée à 33,50 €, passera à 37 € en décembre 2024 pour atteindre 40 € en juillet 2025.
La consultation coordonnée chez le gériatre, fixée à 31,50 € passera à 37 € en décembre pour atteindre 42 € en juillet 2025.
La consultation de dépistage de mélanome chez le dermatologue, fixée à 47,50 €, passera à 54 € en décembre , puis à 60 € en juillet 2025.
Pour plus de détails, vous pouvez consulter le texte final de la Convention médicale 2024 ainsi que ses annexes.
Consultations spécifiques et téléconsultations
Certains patients, notamment les plus de 80 ans, pourront bénéficier à partir du 1er janvier 2026 d’une « consultation longue » de la part de leur médecin traitant. Cette consultation facturée 60 € sera remboursée par la Sécurité sociale.
Elle doit cependant avoir lieu dans un cadre bien précis :
- sortie d’hospitalisation ;
- réduction du nombre de médicaments prescrits ;
- ou encore le remplissage du dossier médico-administratif, comme l’obtention de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), une aide financière pour les personnes dépendantes.
À savoir :
Les nouveaux tarifs négociés avec l’Assurance maladie prévoient que le tarif de la téléconsultation des médecins généralistes soit maintenu à 25 € pour les 5 prochaines années, contre 30 € pour les consultations en présentiel.
À noter : l’Assurance maladie va revaloriser les tarifs des médecins. En contrepartie, elle leur demande de réduire leurs prescriptions de médicaments, d’examens et d’arrêts de travail.
Source : Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre), publié le 02 juillet 2024 – Mise à jour le 09 décembre 2024 –