Les consommateurs n’ont jamais disposé d’autant d’informations sur les produits qu’ils
achètent (santé, environnement, bien-être animal, conditions de rémunération, etc.).
Malgré cet effort de transparence, beaucoup d’entre eux restent défiants ou perplexes,
car s’orienter dans cet ensemble d’informations est devenu difficile. Labels, scores,
allégations, mentions valorisantes, informations obligatoires, simple marketing : la
profusion semble mener à la confusion. L’augmentation du nombre d’informations mise à
disposition des consommateurs ne suffit pas, manifestement, à les accompagner vers
des choix plus favorables à leur santé ou à l’environnement.
L’illisibilité des étiquettes, la complexité des informations, les scandales (sanitaires et
environnementaux) et les pratiques trompeuses contribuent à brouiller l’information,
limitant son impact sur les choix de consommation.
C’est pourquoi la commission des affaires économiques propose 14 recommandations
pour rendre plus lisible l’information, s’assurer de sa fiabilité, et donner aux
consommateurs les clés pour se l’approprier et la traiter en connaissance de cause. Les
rapporteurs issus de trois groupes politiques différents proposent également une
certification et un ensemble de bonnes pratiques pour accompagner le développement
des applications de notation des produits.
LES POINTS ESSENTIELS :
- AMÉLIORER LA QUALITÉ DE L’INFORMATION (ORIGINE, NUTRI-SCORE, ETC.) ET LA CAPACITÉ DE DÉCHIFFRAGE DU CONSOMMATEUR
- RENDRE PLUS LISIBLES LES INFORMATIONS SUR LES EMBALLAGES
- ENCADRER LE DÉVELOPPEMENT DES APPLICATIONS DE NOTATION
- REDONNER DES MOYENS PUBLICS À LA POLITIQUE DE PROTECTION DU CONSOMMATEUR
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Pour lire l’article dans sa totalité : Information du consommateur : privilégier la qualité à la profusion
Source : Rapport d’information du Sénat, n° 742 (2021-2022) – publié le 29 juin 2022
Pour en savoir plus : Synthèse du Rapport d’information du Sénat, n° 742 (2021-2022) (téléchargeable)