Les circonstances
Mme S., comme d’autres abonnés Free, est victime d’une arnaque fréquente (dixit les propres conseillers de Free) : un appel à son insu vers le Congo qui explose le forfait.
Bien qu’au courant du problème, l’opérateur exige immédiatement le paiement de l’appel sous peine de réduire tous les services du mobile. Mais Mme S. constate à la lecture de son relevé d’appels que, pendant l’appel frauduleux du Congo, elle a pu émettre un appel concomitant. Son téléphone n’étant équipé que d’une carte SIM, la responsabilité de Free semble engagée.
Les démarches
Malgré un dépôt de plainte et plusieurs lettres de réclamation, la position du fournisseur ne change pas : il refuse de reconnaître le préjudice, laissant la victime assumer seule le prix de l’arnaque et empoche malgré tout le montant de l’appel !
L’intervention d’ADC pne
Mme S. décide alors avec l’aide de l’association de porter l’affaire devant le Médiateur des communications électroniques qui constate l’absence de sécurité de la carte SIM du fournisseur puisque deux appels ont été émis en même temps.Mais FREE refuse une nouvelle fois de reconnaître sa responsabilité.
Les résultats
L’affaire passe donc en jugement. Et FREE, conscient qu’il risque d’être condamné à des dommages plus importants, décide, la veille du jugement, d’indemniser notre adhérente.
Contrairement à d’autres opérateurs qui veillent à la sécurité des appels de leurs abonnés, FREE confie cette protection au client qui doit en amont bloquer tous les numéros payants, au risque de bloquer ainsi des appels indispensables.